Vase Émile Gallé

À travers cette petite sélection de vase en verre, retraçons la carrière incroyable du maître-verrier français, ébéniste, céramiste, fondateur et à la fois premier président de l’École de Nancy : Émile Gallé.

Artiste créatif, talentueux et perfectionniste dans l’âme, Émile Gallé est l’un des visages les plus marquants des arts appliqués de son époque.

Il est surtout connu pour être le principal investigateur du mouvement Art nouveau en France, l’art basé sur l’esthétique des lignes courbes de la nature et de la femme.

Faïences, mobiliers, luminaires, vase en verre… figurent parmi les œuvres emblématiques du grand Émile Gallé.

Embarquez dans le monde merveilleux de cet artiste incontournable du courant Art nouveau à travers ce top 5 des vases en verre faits de ses propres mains.

Découvrez également d’autres verriers à travers notre catégorie : vase en cristal.

1) Vase aux lys et aux marguerites Émile Gallé, la pièce d’une grande valeur

Ce vase à décor de lys et de marguerites illustre le lien qui unit le maître-verrier à la faune et flore.

Réalisée en 1896, cette création serait une commande faite par la Comtesse Henri Greffulhe pour offrir en cadeau de mariage à la princesse Marguerite de Chartres. Ce qui explique la présence de marguerite sur le vase.

Sur ce vase se trouve également une strophe du poète français et cousin de la comtesse, le dénommé Robert de Montesquiou.

Comme traits caractéristiques de ce vase aux lys et marguerites signées Émile Gallé, nous pouvons retenir sa matière en cristal soufflé à plusieurs couches, ses inclusions de verre et de poussière d’or, cabochons et anses travaillées à chaud.

2) Vase Art nouveau à décor de fougères signé Gallé

Ce vase signature des établissements Gallé témoigne du passé de professionnel industriel de son créateur : « Émile Gallé ».

Habillé d’une sublime couleur verte, ce vase de tirage industriel aux fougères est une œuvre du style Art nouveau datant de 1904-1906.

Fabriquée avec du verre multicouche camée à l’acide, cette œuvre d’art apporte la touche unique à votre déco intérieure.

3) Vase « Je ne cherche que une », une œuvre signature des établissements Gallé

La création de cet autre vase caractéristique des ateliers de fabrique d’Émile Gallé remonte aux années 1878.

Réalisé en collaboration avec le peintre Eugène Corbin, ce vase se distingue des autres collections de la maison par son inscription émaillée « Je ne cherche que une ». Mais, également par son magnifique décor bleu et noir émaillé, ses intailles, ses émaux en relief et ses inclusions dorées.

De l’art dans toute sa splendeur, il faut se rendre au musée de l’École de Nancy pour embrasser la beauté de cette création de l’artiste.

4) Vase aux branches de cerisier, la perle rare signée la verrerie Gallé

En plein voyage à Berlin, Émile Gallé découvre le verre chinois qui l’a tout de suite inspiré.

Il est si inspiré qu’en 1884, il se lance au travail du verre coloré opaque. 4 ans après, il développe une technique de travail du verre gainé en couche sur laquelle les motifs Art nouveau sont gravés.

Ces décors prennent notamment place sur la partie extérieure des couches avec de l’acide. Histoire de créer un motif camé sculpté sur la pièce.

Ce vase aux décors branches de cerisier est l’illustration parfaite de cette technique expérimentée par la maison Gallé.

Aussi bien sa couleur, son design, ses lignes détaillées que sa finition en fait une pièce rare très convoitée par les collectionneurs d’art.

5) Vase « Les Fonds de la mer » par Émile Gallé, meilleur rapport qualité/prix dans les ventes aux enchères

Après une immersion au cœur de la nature à travers les motifs de ses vases, Émile Gallé nous donne rendez-vous  au fond du monde marin avec cette pièce signée « Les Fonds de la mer ».

Conçue avec plusieurs couches de verre, cette création épique met en valeur deux techniques travaillées au touret : celle des inclusions métalliques et du bullage intercalaire.

Lui aussi conservé au musée de l’École de Nancy, ce vase signé Émile Gallé est une œuvre d’art à part entière.

Retour sur la vie de l’indétrônable Émile Gallé

Né le 4 mai 1846, Émile Gallé est l’un des plus grands verriers de son époque.

C’était un grand scientifique avant de se lancer dans le milieu artistique. Ses œuvres botaniques témoignent notamment de son intelligence, son sens de l’observation et de son esprit scientifique.

Fils de l’artisan verrier, homme d’affaire et céramiste français Charles Gallé et d’une femme issue d’une famille de négociants en cristal et faïences, appelée « Fanny Reinemer », Émile Gallé se forme aux métiers du verre à Meisenthal avant d’apprendre la céramique à la Faïencerie de Saint-Clément.

1867, il rejoint la verrerie de sa famille et représente fièrement son père à l’Exposition universelle d’art et d’industrie.

1871, il se rend à Londres pour apprendre la langue anglaise. Une approche loin d’être purement théorique puisque notre artiste décide également de s’initier aux techniques du soufflage.

À toutes les connaissances qu’il a acquises, il combine sa passion pour l’ébénisterie et les sciences naturelles.

Sa carrière artistique commence officiellement à son retour à Nancy avec une grande envie d’explorer la technique du verre.

1875, il se marie avec Henriette Grimm avant de reprendre les activités de son père deux ans plus tard, en 1877.

Installé sur la rue de la Garenne, à Nancy, Émile Gallé travaille d’arrache-pied pour développer l’affaire familiale.

1878, il se présente à l’Exposition universelle de Paris et gagne une renommée internationale en gagnant quatre médailles d’or.

1883, il fait construire de grands ateliers de faïenceries, d’ébénisterie et de verrerie avec une pièce centrale dédiée à l’élaboration de ses projets.

Un nombre important d’artistes et d’artisans travaillent désormais pour Émile Gallé.

Son succès est si impressionnant qu’il décide d’ouvrir plusieurs comptoirs pour exposer ses propres œuvres.

Sans le savoir, Émile Gallé est sur le point de marquer l’histoire de l’art verrier nancéien.

1900, le couronnement de la carrière artistique d’Émile Gallé

De toutes les verreries installées sur le sol nancéien, la verrerie Gallé s’impose comme étant celle qui a atteint le niveau de perfectionnement ultime.

Ces œuvres si rares sont les résultats d’une grande connaissance scientifique et d’un excellent esprit créatif marié à la recherche de nouvelles innovations techniques.

1900 fut la consécration de la carrière de notre artiste pluridisciplinaire marquée par l’obtention de deux grands prix et d’une médaille d’or.

À cette même année, sa collaboratrice Rose Wild, peintre, dessinatrice et verrière française, reçoit une médaille de bronze durant l’Exposition universelle de Paris.

En seulement quelques années, Émile Gallé passe de verrier à commandeur de la Légion d’honneur avant d’être admis à l’Académie de Stanislas à Nancy.

1901, il crée l’École de Nancy avec son compagnon de toujours Victor Prouvé, Louis Majorelle, Antonin Daum et Eugène Vallin.

Cette alliance provinciale des industries d’art, dont il est le président, est le fer-de-lance de l’Art nouveau en France. Cette expression artistique qui puise ses inspirations dans les lignes courbes des végétaux et animaux autour de nous.

La majeure partie de ses œuvres créées dans ce style déroutant et détaillant chaque détail incarne d’ailleurs son adoration pour ce mouvement caractéristique de la Belle Époque.

23 septembre 1904, l’étoile s’est éteinte à cause d’une maladie qui lui a été diagnostiquée durant l’Exposition universelle de 1900. Selon les médecins de l’époque disaient qu’il souffrait sans doute de surmenage, de neurasthénie, de pathologie pulmonaire, de leucémie ou d’anémie pernicieuse.

Sa tombe se trouve aujourd’hui à Nancy, dans le cimetière de Préville.

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